Quand la sémantique fait sens

Dans ce contexte de polarisation croissante de la société, avec l’ingérence de groupes étrangers — tels que l’empire mafieux de Poutine ou les Frères musulmans, pour ne citer qu’eux — il devient essentiel de comprendre et de reconnaître les armes qu’ils utilisent.

J’ai toujours pensé que ces mouvements autoritaires, souvent populaires et à la rhétorique séduisante, exploitent les avancées mêmes de notre civilisation — celle que l’on appelle l’Occident, ou plus largement le monde globalisé. Car si l’on y réfléchit bien, tous participent, d’une manière ou d’une autre, à ce processus d’occidentalisation du monde. En gros, ils utilisent les principes des Droits de l'Homme pour s'immiscer dans l'esprit de certains pour détruire ces principes mêmes de l'intérieur. Cela peut arriver à tout le monde. On a tous été à un moment ou un autre ce qu'on appelle un "idiot utile".

Il existe une arme utilisée depuis de nombreuses années, dont j’ai entendu certains experts dénoncer l’existence il y a seulement quelques années : c’est l’usage du terme « islamophobie » pour désigner tout acte ou crime dirigé contre des musulmans.

J’ai souvent entendu ce mot, sans vraiment comprendre pourquoi il pouvait être dangereux, ni quelles intentions pouvaient se cacher derrière son emploi. Je n’avais jamais pris le temps de creuser la question — une simple recherche Google aurait pourtant suffi. Mais dans la réalité de ma vie, je ne l’ai jamais fait.

C’est en lisant un article de Caroline Fourest dans le journal Franck-Tireur dont elle est la rédactrice en chef, que j’ai enfin trouvé une explication convaincante. Je vous invite à lire ce court article par vous-mêmes, afin d’éviter tout plagiat envers une journaliste que j’apprécie profondément. Souvent, ce journal propose des articles gratuits. Je ne sais pas si c’est le cas pour celui-ci, mais rien ne vous empêche de vous abonner, ne serait-ce que pour un mois.

https://www.franc-tireur.fr/dites-anti-musulman-le-franc-parler-de-caroline-fourest

Ce journal me plaît particulièrement : les articles sont courts, tout comme leur nombre, ce qui me convient parfaitement. Je n’aime pas acheter un journal dont je ne lis que 10 % des articles, où chaque texte semble traîner en longueur pour répéter la même chose ou étirer inutilement des idées simples. Cela ne correspond pas à mon fonctionnement cognitif.
Ces mouvements autoritaires se font passer pour victimes et s’approprient les droits de l’homme, les grands principes démocratiques et républicains, non pas pour les faire vivre, mais pour s’y infiltrer. Ils se présentent comme utiles, bienveillants, voire nécessaires, alors qu’ils œuvrent à affaiblir de intérieur les sociétés ouvertes en cachant leur vrai visage d'opresseur.


Ces mouvements autoritaires se font passer pour victimes et s’approprient les droits de l’homme, les grands principes démocratiques et républicains, non pas pour les faire vivre, mais pour s’y infiltrer. Ils se présentent comme utiles, bienveillants, voire nécessaires, alors qu’ils œuvrent à affaiblir de intérieur les sociétés ouvertes en cachant leur vrai visage d'opresseur.

Bon weekend à celui qui lit cet post un vendredi !