Je me suis encore fait avoir avec le piège à clic (clickbait)

Je viens de lire un article sur le site Le Figaro à propos d’une des filles de Tom Hanks. L’article sous-entendait qu’elle avait été maltraitée par ce dernier. Finalement, il s’avère que ce n’était pas le cas : c’est sa mère, décédée prématurément, possiblement atteinte d’un trouble psychiatrique, qui avait eu la garde, et c’est d’elle qu’elle parle dans ce livre autobiographique. Tom Hanks, lui, n’aurait rien à se reprocher.

C’est vraiment désagréable de se faire avoir comme cela.

Ces titres aguicheurs – ou putaclics, pour le dire plus crûment – font légion sur Internet, et ça fonctionne : j’en suis malheureusement la preuve. C’est assez désagréable de se dire qu’on est réduit à ça, à être utilisé. J’ai cédé à mon plus bas instinct de curiosité malsaine en m’engageant dans ce contenu.

Peut-on encore exister sur la toile sans recourir à ces subterfuges assez bas ? J’espère que c’est possible, et que nous finirons par emprunter un autre chemin que celui balisé par les contenus sponsorisées, les réseaux sociaux et autres manipulateurs d’attention.