Days Gone, ou comment perdre un peu plus de temps

Cela fait longtemps que je n'ai rien posté par manque de motivation. C'est une habitude. Cela deviendra mon slogan introductif à la manière des Youtubers qui répètent les mêmes introductions. Le seul problème pour celle-là s'avère qu'elle n'est ni joyeuse ni originale. Ça risque de faire fuir les personnes qui arrivent par hasard sur mon blog.

Je voulais vous parler d'un jeu vidéo auquel je joue actuellement : Days Gone. Il appartient aux nombreux jeux dont j'ai fait l'acquisition au cours d'une grosse promo et qui aurait pris la poussière si ma librairie s'avérait réelle.

Ce jeu présente de nombreux avantages qui m’ont poussé à l’acheter, mais le plus important consiste en ceci : Sony Interactive Entertainment le distribue. En d’autres termes, il était initialement exclusif à la PlayStation lors de sa sortie en 2019, ce qui en témoigne de sa qualité en tant que jeu narratif solo. Il est arrivé le 18 mai 2021 sur Steam. C’est ainsi que j’ai pu avoir la possibilité de commencer à y jouer sur mon Steam Deck en 2025.

Qu’est-ce que je pourrais bien vous dire à son sujet qui n’ait pas fait l’objet de maintes répétitions ? Il y a plus de 70 000 avis rédigés sur la boutique Steam à l’heure où j’écris difficilement ces quelques lignes.

J'aime les mondes postapocalyptiques. En l'occurrence, une immense partie des humains sont passés dans le monde des zombies. Les horaires de boulot ont disparu. La vie se résume à survivre. Ici, le problème ne semble pas de manger, mais essentiellement de remplir le réservoir de son deux roues. On peut dormir ; l'intérêt dans cette fonction instinctuelle se limite à sauvegarder, je suppose, et à faire passer le temps. On peut ainsi se retrouver de la nuit au plein jour, moment où les zombies sont moins nombreux et possiblement moins agressifs. Et dans un monde postapocalyptique, on se balade. Il n’y a plus de télévision ni de réseau social. Son environnement redevient le monde réel extérieur. Le nomadisme qui nous habite depuis des milliers d'années peut s'exprimer à nouveau. On tue des zombies, des humains et des animaux. Des polices et des procès n’existent plus. Ça empêche de faire face au ridicule des mondes ouverts dotés de forces de police. Je trouve absurde de massacrer une cinquantaine d’officiers de police dans Cyberpunk 2077, de me terrer derrière une poubelle une minute et d’entendre sur leurs ondes radio que les recherches à mon sujet sont annulées pour toujours. Je peux passer immédiatement devant un policier qui m'a vu exterminer toute son escadrille sans provoquer un haussement de sourcil.

Je joue un biker couvert de tatouages au cœur tendre. Voilà un cliché vu et revu. J'arrive à m'identifier à lui. Les critiques lues reprochent au contraire le manque d’attachement pour les personnages. Ce n’est pas du Red Dead Redemption 2, mais ça fait le taf de ce côté-là. Je crois même me rappeler le prénom du héros : Dickin (en fait Deacon).

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Je cumule un peu plus de 30 heures de jeu. Je prends mon temps avec les missions secondaires, entre autres. J'avoue que je n'écoute pas toujours les dialogues. Je me plais à cumuler les points pour augmenter la confiance dans les différents camps pour débloquer l'accès à certaines armes. Ce n’est pas extraordinaire, c’est le plaisir de la composante RPG qui permet d’améliorer mes accessoires, ma moto et mon personnage par l’intermédiaire des points de compétence.

"Le jeu vidéo de rôle privilégie la gestion du personnage, de ses forces et de ses faiblesses, et fidélise le joueur en lui donnant le moyen de rendre le personnage toujours plus puissant." Source Wikipedia "Jeu de rôle (activité ludique)", équivalent de Role-Playing Game.

Les missions se répètent. C'est le principal reproche que je retiens. La répétitivité fait partie des jeux vidéo. Ça se retrouve dans la vie. Ça reste mon plus grand malheur. Aujourd'hui dimanche, demain lundi. Je vais refaire les mêmes tâches répétitives et ne pas voir la semaine défiler. De quoi me plains-je ? Au moins, ici, je zigouille du zombie.

Vous ai-je amené un supplément par rapport à tous ces influenceurs ? Est-ce que je vous ai permis de commencer l’aventure proposée par ce jeu, ou bien est-ce que je vous ai permis de prolonger votre expérience du jeu ? J’éprouve de la satisfaction d’avoir moi-même passé de l’autre côté du miroir, d’avoir pu laisser une trace, bien que superficielle et facilement effaçable, de mon expérience vidéoludique dans ce jeu par cet humble article.